Je me souviens d’un après-midi où, assise sur le rebord de ma fenêtre, je regardais la pluie tomber sans vraiment la voir. Ce silence, ce poids dans la poitrine m’étouffaient. Le corps était là, mais l’envie, elle, s’était faite discrète. Peut-être que tu connais ce moment où la fatigue n’est plus seulement physique, mais devient un épuisement intérieur, une perte de confiance qui brouille chaque pas. Comment retrouver son élan quand on a l’impression de s’être un peu perdues en chemin ?
Redécouvrir ses petites sources d’énergie
Le premier mouvement, ce n’est pas de courir après de grands changements, mais d’accueillir ce qui reste en toi. Regarde autour, pense à une toute petite joie – un café qui réchauffe, un rayon de soleil sur la peau, une bouffée d’air frais. Prends le temps de la savourer, ici et maintenant. Cette pleine conscience douce est un exercice simple, inspiré de l’hypnose, qui permet de reconnecter avec ton corps quand l’esprit s’embrouille. Tu pourrais te dire : « Je suis là, je suis présente, même dans ce moment difficile. » Et répète-le, comme un mantra, avec douceur.
Une posture à re-cultiver
Dans ces instants, adopte la posture du “cœur ouvert”. Redresse-toi, relâche tes épaules, pose une main sur ton cœur. Ce geste physique simple engage ton esprit à changer de canal, à ralentir l’urgence pour laisser place à une écoute bienveillante. C’est une petite remise à zéro qui demande juste quelques minutes, mais qui enclenche un mouvement précieux vers toi-même. Tu peux aussi relire ce qu’on a partagé sur la sensibilité pour comprendre comment ce geste calme les tempêtes intérieures.
Écouter ses blessures sans les juger
Il est naturel de ressentir colère, tristesse ou découragement. Ces émotions ne sont pas des ennemies, mais des messagères qui demandent à être entendues sans jugement. Pour t’accompagner, un outil de PNL appelé “la dissociation émotionnelle” peut t’aider : imagine que tu observes ton émotion depuis l’extérieur, comme si tu étais spectatrice d’une scène, et non actrice. Ce recul crée un espace où la charge diminue, et tu peux ensuite te dire doucement : « Je vois cette douleur, elle fait partie de moi, mais elle ne me définit pas. » C’est un pas vers plus de légèreté.
Oser l’élan, pas à pas
Prendre soin de soi aujourd’hui ne signifie pas tout refaire. Ce sont ces micro-actions, ces petits choix quotidiens qui dessinent un chemin. Peut-être un instant de respiration consciente chaque matin, peut-être un rendez-vous avec ta créativité oubliée, un moment à protéger pour toi. Cette lente ascension, douce mais déterminée, redonne à ton corps et ton âme la possibilité de s’élever à nouveau. Et si tu sens que ce chemin t’appelle, tu peux lire ce qui a été écrit sur la quête d’authenticité pour t’y retrouver encore mieux.
Tu n’es pas seule, même dans ce silence qui parfois semble peser. Ce que tu vis est un passage, un mouvement vers un toi plus soudé, plus vivant.
Et toi, à quel endroit tu sens que tu veux te remettre au centre ? Où pourrais-tu poser ce premier geste, ce premier souffle, pour te tendre la main ?
Si tu veux accueillir cette invitation autrement, écoute cet audio que j’ai préparé pour accompagner ces premiers pas vers la reconstruction intérieure.
