Se relever au creux du silence

Je me souviens d’un matin où le monde semblait s’être retiré en silence autour de moi. Ce brouhaha intérieur, ce poids lourd sur la poitrine, cette fatigue qui ne s’explique pas. Tu connais ce moment où l’âme hurle en secret, et pourtant tu restes là, figée, à te demander comment avancer sans t’effondrer. Ce silence, c’est souvent la porte vers une renaissance. Un espace où la force ne se mesure pas en acte héroïque mais en douceur, en écoute, en présence.

Prendre ce temps, c’est accepter de déposer les armures. Mais comment trouver un chemin quand tout semble s’être éclipsé ? Commentouvrir une porte vers cet élan qui dort encore en toi ?

Ecouter sans juger

D’abord, offre-toi ce moment d’écouter. Pas avec le mental, pas pour trouver une solution rapide, mais simplement entendre ce qui se passe en toi. Positionne-toi comme une amie bienveillante envers tes émotions. Tu peux poser ta main sur ton cœur et dire doucement : « Je t’écoute, je suis là. » Cette posture, simple mais puissante, est un premier pas. Elle invite à dénouer la tension, à mettre des mots sur ce qui n’est pas encore clair.

Une clé de PNL à tester : la dissociation. Imagine que tu observes cette fatigue comme un paysage, à distance, sans t’y noyer. Laisse la scène être ce qu’elle est, sans jugements ni demandes. Cette image mentale crée un espace où elle cesse de t’envahir, ouvre un souffle.

Réhabiliter le petit pas

On pense souvent que pour renaître, il faut tout changer d’un coup, se transformer du jour au lendemain. C’est un leurre. La renaissance, c’est plutôt ces micro gestes qui reconnectent au corps, aux sensations, au plaisir présent. Une respiration profonde au réveil, quelques mouvements doux, un regard posé sur ce qui te nourrit vraiment.

Tu peux aussi dire à voix haute : « Aujourd’hui, je choisis un pas, petit, mais à moi. » Cette phrase est un ancrage, un rappel que chaque petit geste est un acte de courage et de respect de soi.

Jouer avec les états pour s’élever

La PNL nous offre un outil précieux : le changement d’état. Quand tu sens cette lourdeur, cette lassitude, ferme les yeux un instant, inspire profondément et visualise un souvenir où tu étais vivante, libre, vibrante. Ressens cet état dans ton corps, comme une énergie qui circule. Puis, avec les yeux fermés, affirme-toi dans ce nouvel état : « Je peux habiter cette force, ici et maintenant. »

Ce mouvement intérieur n’efface pas la fatigue, mais la rééquilibre, invite la lumière dans l’ombre. C’est un geste d’amour envers soi-même.

Se relier à la source intérieure

Chaque femme porte en elle une source de vie intarissable. Parfois cette source est cachée derrière la peur, la fatigue, le doute. Il s’agit de revenir à cette source avec tendresse. Prends quelques instants chaque jour pour te poser, fermer les yeux, respirer en conscience, et répéter doucement « Je suis là, je suis vivante. » Ce rituel enraciné ouvre la porte à la confiance, au ressourcement.

Tu peux relire ce qu’on a partagé sur la sensibilité et tu peux aussi lire ce qui a été écrit sur la quête d’authenticité pour t’accompagner sur ce chemin.

Marcher vers toi-même, autrement

Ressentir la fatigue ne signifie pas que la lumière a disparu. Elle dort parfois, bien cachée sous les cendres, prête à renaître. Ce chemin n’est pas une course, ni une obligation, c’est une invitation à te rencontrer autrement, à t’accueillir avec douceur.

Alors, à quel endroit tu sens que tu veux te remettre au centre ? Quelle petite flamme veux-tu à nouveau souffler ?

Si tu veux, je t’invite à écouter un audio que j’ai créé pour accompagner cette reconnexion intérieure. Ce petit moment peut être cette étincelle qui, doucement, rallume ton feu.

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